1907(*), Sambor (**) - env. 1956(*)
Violoniste et chef d'orchestre d'origine polonaise
(*) D'après
cette page de Wikipedia: "[...] Ernst Eichel (1907 - ca. 1956) - Violinist, as a conductor assumed the name of 'Ernest Borsamsky' [...]".
(**) Sambir en ukrainien, Sambor en russe et en polonais
Un mystérieux chef d'orchestre... Il n'est aujourd'hui pas facile de reconstituer qui a été Ernest Borsamsky (aussi écrit Borsamski)... Et pourtant quelques disques et annonces / programmes de concert datant de la fin des années 1940 au milieu des années 1950 ont rendu ce nom immortel...
Extrait du Konzertfuehrer Berlin-Brandenburg 1948-1949, page 38, cité des Digitale Sammlungen des Staatlichen Instituts für Musikforschung Preußischer Kulturbesitz
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Les quelques enregistrements que nous a laissé ce chef d'orchestre sont d'un style très particulier: il ne s'agit pas d'un chef quelconque, mais bien d'un musicien de grand style.
Le point de départ de cette courte biographie fut une page en anglais de Wikipedia sur Henri Pensis, un chef d'orchestre, compositeur et violoniste luxembourgeois, plus exactement ce passage:
"[...] During Pensis' tenure with the Luxembourg Orchestra the first violin chair was occupied by Ern(e)st Eichel, a Polish violinist who was born in Sambor (Galicia) and had studied in Vienna and Cologne. This violinist who also led occasionally the Luxembourg Orchestra tried after the war to make a career as a conductor. For that purpose Eichel chose the 'nom de plume' of Ernest Borsamsky. Under this pseudonym, created by inverting the syllables of his birth town and adding a Polish "sky" he made some highly collectable recordings for East German Radio in Berlin and Leipzig. He also conducted once the Berlin Philharmonic in 1949. In 1956 his name can be traced last when he conducted the Dresden Orchestra. [...]"
Hélas, aucune source n'était donnée, on retrouve ces informations certes à de nombreux endroits sur la toile, mais qui se laissent manifestement toutes ramener à cette seule source, la citant souvent presque mot pour mot.
Activité au LUXEMBOURG
Un ami mélomane - Thomas - m'a ensuite donné l'idée de chercher après «Ern(e)st Eichel» dans la presse luxembourgeoise. Et effectivement, on le retrouve souvent mentionné dans la presse luxembourgeoise des années 1933 à 1939, aussi bien comme violoniste que comme chef d'orchestre:
Extrait de l'hebomadaire «L'indépendance luxembourgeoise» du 27 juillet 1933, page 3
Extrait de l'hebomadaire «Luxemburger Wort» du 7 février 1939, page 13
Ces extraits sont rendus accessibles grâce à la superbe banque de données ELUXEMBURGENSIA de la Bibliothèque nationale de Luxembourg. À partir de 1933, on y retrouve le nom «Ernest Eichel» mentionné 43 fois et «Ernst Eichel» mentionné 97 fois. On ne trouve par contre nulle part mentionné le nom de «Borsamsky»: Ernest Eichel doit donc avoir choisi de vivre sous ce nouveau nom pendant ou juste après la Seconde Guerre Mondiale, peut-être parce que le nom «Eichel» avait une consonance allemande/juive vraiment trop prononcée.
Ernest Borsamsky et Hermann ABENDROTH
Activité à LEIPZIG et BERLIN
Dans un texte publié sur le site crqeditions.co.uk - lors de la parution du CRQ 97, The Urania Conductors, Vol. 4: Ernest Borsamsky: Tchaikovsky: Symphonic Poem: Francesca da Rimini; Ravel: La Valse; Roussel: Symphony No. 3 in G minor, Op.42: Leipzig Radio Symphony Orchestra, Ernest Borsamsky - est soulignée la relation entre Hermann Abendroth et Ernest Borsamsky (après avoir commencé d'étudier à Lwow, entre autres la composition chez Mieczyslaw Soltys, Ernest Eichel avait poursuivi ses études - vers 1928 - à Vienne avec Otakar Sevčik, puis à Cologne auprès de Abraham „Bram“ Eldering, Philipp Raphael Jarnach (composition) et Walter Braunfels, co-directeur du conservatoire avec Hermann Abendroth, d’où résultera plus tard l'étroite relation Abendroth/Borsamsky):
"[...] Our survey of the conductors featured on the post-war American Urania label continues with rare recordings by the Belgrade-born violinist and conductor Ernest Borsamsky, discovered by Abendroth and active in East Germany after the Second World War. He excelled in both the twentieth century repertoire as well as the nineteenth century romantic war-horses. As these recordings of music by Ravel and Roussel clearly demonstrate, he had an especial feeling for French music. [...]"
La relation avec Hermann Abendroth est très intéressante et explique pourquoi 7 des 9 enregistrements connus avec Ernest Borsamsky ont été faits avec l'Orchestre Radiosymphonique de Leipzig - le «Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig», («RSO Leipzig»), l'actuel «MDR-Sinfonieorchester» - Hermann Abendroth ayant été le chef titulaire de cet orchestre de 1949 à 1956: et c'est justement de cette période que datent les enregistrements d'Ernest Borsamsky avec cet orchestre. En outre Hermann Abendroth était très lié avec le «Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin» (RSB), dont il a été le chef titulaire de 1953 à 1956: c'est avec cet orchestre qu'Ernest Borsamsky a fait deux de la dizaine d'enregistrements connus!
Extrait du Konzertfuehrer Berlin-Brandenburg 1950-1951, page 32, cité des Digitale Sammlungen des Staatlichen Instituts für Musikforschung Preußischer Kulturbesitz
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Ernest Borsamsky, Dessin de Ludwig G'schrei, publié entre autres dans la brochure-programme du concert donné le 17 janvier 1949 par l'Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction d'Ernest Borsamsky, Titania-Palast, Steglitz, voir l'annonce et le programme cités un peu plus haut
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Activité à BRUXELLES
Après la Seconde Guerre Mondiale, on retrouve Ernest Borsamsky à Bruxelles, dirigeant le «Grand Orchestre Symphonique» (***) et l'«Orchestre National de Belgique» à côté de nombreux chefs invités.
(***) Son dernier nom fut «Orchestre symphonique de la RTBF». "[...] Fondé en 1935, dissous en 1991. Il succède à l’Orchestre de l’INR fondé lui-même en 1923. Jusqu’en 1960, il porte le nom de l’INR puis devient le Grand Orchestre symphonique de la RTB-BRT. En 1978, le Grand Orchestre symphonique est scindé en deux formations distinctes, l’une wallonne, l’autre flamande, à partir desquelles sont reconstitués deux orchestres symphoniques après intégration des orchestres de chambre de la RTBF et de la BRT: le Nouvel Orchestre symphonique de la RTBF et l’Orchestre philharmonique de la BRT. Le Nouvel Orchestre symphonique de la RTBF adopte son nom actuel en 1985.[...]" cité du Nouveau Dictionnaire des interprètes d'Alain PÂRIS
INR = Institut National belge de Radiodiffusion
... à compléter ...
Son décès prématuré vers 1956 explique pourquoi on ne trouve plus grand-chose sur lui à partir de la fin des années 1950.
Activité à LEIPZIG
Quelques détails sur deux concerts d'Ernest Borsamsky à Leipzig, dont les compte-rendus furent publiés dans la «Leipziger Volkszeitung». Le 1er février 1950, Ernestz Borsamsky dirigeait le «Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig (RSO Leipzig)» dans des oeuvres de Debussy (Trois Nocturnes), Ravel (Boléro) et Prokofjew (Symphonie No 5): fait remarquable, le concert fut entièrement conservé dans les archives de la radio (voir la table «Deutsches Rundfunkarchiv (DRA)» ci-dessous). Dans la «Leipziger Volkszeitung» du surlendemain, on pouvait lire dans un compte-rendu signé «H.P.»:
"[...] Ernest Borsamski als Gastdirigent im 7. Sinfoniekonzert
[...]
Welcher Dirigent kann sich wohl rühmen, in Leipzig mit einem Programm Debussy-Ravel-Prokofieff so starkes Interesse erweckt zu haben? [...] Debussys nunmehr ein halbes Jahrhundert alte „Nocturnes” haben in der Musikgeschichte ihren festen Platz als repräsentatives Werk des Impressionismus, und wenn unsere heutige Musik auch ganz andere Wege gehen muß, so behalten sie als Zeugnisse einer kaum zu überbietenden, unerhört sensiblen Klangkunst [...] ihren Wert. Ernest Borsamski hat für diese subtilen Klanggebilde die leichte Hand und das unfehlbare Ohr, so daß dank dem kultivierten Spiel des Sinfonieorchesters und der Sicherheit des Frauenchors des Mitteldeutschen Rundfunks eine faszinierende Wiedergabe gelang.[...]
Die Schwierigkeit des bekannten Boleros von Ravel besteht darin, daß die Steigerung der immer wiederkehrenden Melodie nicht vorzeitig einen Höhepunkt erreicht und die Spannung nicht nachläßt. Ernest Borsamski führte mit bewundernswerter Ruhe das virtuos instrumentierte Werk in gleichmäßig ansteigenden Terrassen zum Gipfel.
Prokofieff 1944 entstandene 5. Sinfonie op. 100 zeigt deutlich die Hinwendung des sowjetischen Meisters zu einem klareren und einfacheren Stil, der sich nicht [...] ins Gewand einer vergangenen Epoche hüllt, sondern der melodische und rhythmische Elemente der Volksmusik aufgreift und mit großem kompositorischen Können um- und einschmelzt. Dirigent und Orchester wurden für die großzügige Wiedergabe der Sinfonie gebührend gefeiert. [...]".
Du concert du 31 octobre 1950 n'a été conservé dans les archives de la DRA que l'enregistrement de La Valse de Maurice Ravel, qui fut publié sur le disque Urania URLP 7151. Dans le compte-rendu publié le 3 novembre suivant dans la «Leipziger Volkszeitung», on pouvait lire:
"[...] Ravels virtuoses Orchesterfeuerwerk „La Valse“ leuchtete in allen Farben auf, und auch Ravels „Schéhérazade“ [...] glitzerten von orientalischer Märchenpracht [...]. Ingeborg Exner sang die schwierige Partie mit angenehmer Stimme, oine jedoch die feinen klanglichen Reize völlig auszuschöpfen.
Hochentwickeltes Satzkunst, klare, prägnante Themenbildung und ein starker musikalischer Zug kennzeichnet die Sinfonie für Streicher des zeitgenössischen Komponisten Jean Rivier. Das Werk machte in der prächtigen, klanggesättigten Wiedergabe einen starken Eindruck.
Dimitri Kabalewskis von Lebensfreude erfüllte Ouvertüre zur Oper „Der Meister von Clamecy“, die den Stoff des Romans „Meister Breugnon“ von Romain Rolland verwendet, erweckte den Wunsch, einmal die ganze Oper des sowjetischen Komponisten hören zu können.
Besonderes Lob verdient die Leistung des Sinfonieorchesters des Mitteldeutschen Rundfunks, das auf alle Intentionen des mit vorbildlicher Exaktheit dirigierenden, lebhaft gefederten Gastes einging. [...]"
Les citations ci-dessus proviennent des résultats d'une recherche effectuée par le service des archives de la «Leipziger Volkszeitung», qui en a gracieusement autorisé l'utilisation sur cette page - tout droits réservés.
Activité à DRESDEN
C'est grâce au «Historisches Archiv» des «Sächsische Staatstheater, Staatsoper Dresden und Staatsschauspiel Dresden» que l'activité d'Ernest Borsamsky après de la «Staatskapelle Dresden» peut être documentée:
➤ 2 mars 1951, 7e concert symphonique de la saison 1950-51
Kabalewsky, Dimitri, Ouvertüre zur Oper "Der Meister von Clamecy" op.24, Erstaufführung
Ravel, Maurice, Daphnis und Chloe, Sinfonische Fragmente
Mahler, Gustav, Sinfonie Nr.1 D-Dur
➤ 25 janvier 1952, 7e concert symphonique de la saison 1951-52
Schubert, Franz, Sinfonie Nr.6 C-Dur
Mohaupt, Richard, Stadtpfeifermusik, Erstaufführung
Schostakowitsch, Dmitri, Sinfonie Nr.5 op.57
➤ 09 janvier 1953, 5e concert symphonique de la saison 1952-53
Franck, César, Sinfonie Nr.1 d-Moll
Egk, Werner, Geigenmusik mit Orchester, Manko, Gerhard, Erstaufführung
Ravel, Maurice, Bolero
➤ 27 avril 1956, 9e concert symphonique de la saison 1955-56
Mozart, Wolfgang Amadeus, Sinfonie Nr.30 A-Dur KV 201
Mohaupt, Richard, Konzert für Klavier und Orchester, Mohaupt, Richard, Erstaufführung
Ce concert du 27 avril 1956 a peut-être été son dernier concert avant son décès prématuré.
En lisant ces programmes, on ne peut que rêver, et regretter qu'il n'existe pas de témoins sonores de ces concerts.
Enregistrements commerciaux
À ma connaissance, Ernest Borsamsky n'a laissé que 9 enregistrements commerciaux, tous publiés à l'origine par le label Urania, dont on peut trouver mention dans diverses banques de données et autres. Ils furent réédités sur disque et sur CD par quelques autres labels:
➤ DEBUSSY, La Mer, 1949, Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig (RSO Leipzig) [8]
➤ MAHLER, Symphonie No 1, 1949, Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (RSB) [1]
➤ RAVEL, Daphnis et Chloe, Suite No 2, RSO Leipzig [9]
➤ RAVEL, La Valse, RSO Leipzig [9]
➤ RESPIGHI, Concert gregoriano, Kurt Stiehler, violon, RSO Leipzig [3]
➤ ROUSSEL, Symphonie No 3, RSO Leipzig [6]
➤ SCHOSTAKOWITSCH, Symphonie No 5, 1949, RSB [7]
➤ STRAWINSKI, L'Oiseau de Feu, suite de ballet, 1947, RSO Leipzig [2]
➤ TSCHAIKOWSKI, Francesca da Rimini, RSO Leipzig [10]
Quelques détails:
(1) Urania URLP 7078, Urania 7080, Vanguard Recording Society VRS-436
Chord and Discord, 1954, en page 52 à propos de la symphonie No 1 de Mahler: "[...] Symphony Orchestra of Radio Berlin, Ernest Borsamsky, conductor. Urania URLP 7078, 12-inch lp [...] Vanguard Recording Society VRS-436, 12-inch lp [...] Borsamsky, a conductor new to most disc collectors, has a good feeling for this vivid, youthful music. The orchestra is excellent. [...]"
le 3e supplément du WERM, page 267
Myers Index of records review 1953, vol.10, No 4, page 586 (Urania 7080 et Vanguard 436)
The Gramophone, juin 1952, page 2 "[...] Urania has just come out with a version played by Ernest Borsamsky and the Symphony Orchestra of Radio Berlin [...]" (Urania URLP 7080)
Record ratings; the Music Library Association's index of record reviews, 1956, page 168
ce fichier pdf, High Fidelity, juillet-août 1953, en page 48 à propos de la symphonie No 1 de Mahler: "[...] MAHLER Symphony No, 1 in D Major, Symphony Orchestra of Radio Berlin ; Ernest Borsamsky, cond. URANIA URLP 7080* 12-in, $5.95, VANGUARD VRS 12-in, $5.95. Here we have the unusual situation of the same recording issued simultaneously by two different companies. Comparison shows that these were made from identical tapes; though, in the process of transferring them to disks, Vanguard rerecorded its version at a slightly higher volume level. The performance of this, one of Mahler's most songful and best-integrated scores, is admirably proportioned, carefully controlled and very well played. Discriminating Mahlerites may want to compare this reading with the older but more dramatic one by Mitropoulos and the Minneapolis Symphony (Columbia); for the average listener, however, the present version, on either label, is preferable because of the better reproduction. P.A. [...]"
(2) Urania 7157
ce fichier pdf, High Fidelity, novembre 1954, en page 74 à propos de Strawinski, L'Oiseau de Feu: [...] Symphony Orchestra of Radio Leipzig, Ernest Borsamsky, cond. URANIA RS 7-18, 18 mins. [...] $3.50. [...]"
3e supplément du WERM, page 470
Myers Index of records review 1954, vol.11, no 3, page 424
Record ratings; the Music Library Association's index of record reviews, 1956, page 382
(3) Urania URLP 7100
ce fichier pdf, The Billboard, décembre 1953, en page 34 à propos du concerto gregoriano de Respighi: "[...] RESPIGHI: CONCERTO GREGORIANO (1 -12 ") - Symphony Orchestra of Radio Leipzig; .Ernest Borsamsky, Cond.; KurtStiehler, Violin. Urania URLP 7100 [...]"
3e supplément du WERM, page 374
Myers Index of records review 1954, vol.11, no 3, page 403
The Gramophone janvier 1954, page 218
Record ratings; the Music Library Association's index of record reviews, 1956, page 218
ce fichier pdf, The Daily Iowan, 27 mars 1953, en page 2 à propos du concerto gregoriano de Respighi: "[...] THE "CONCERTO GREGORIANO" is found on Urania 7100, a work of Respighi inspired by Gregorian.Chant. Violinist Kurt Stiehler is completely in control of the beautiful solo part with the Symphony Orchestra of Radio Leipzig conducted by Ernest Borsamsky. [...]"
(6) Urania 7037
cette notice de la Bibliothèque Nationale de France
2e supplément du WERM, page 185
Myers Index of records review 1952, vol.09 no 4, page 587
The Gramophone, juin 1952, page 4 "[...] Roussel's Symphony No.3 in G minor and his second Bacchus et Ariane suite have been recorded by the Symphony Orchestra of Radio Berlin under, respectively, Ernest Borsamsky and Karl Rucht. Both scores are powerful, individual pieces, and are well conducted on this disc. [...]"
Record ratings; the Music Library Association's index of record reviews, 1956, page 226
(7) Urania 7098
3e supplément du WERM, page 426
Myers Index of records review 1954, vol.11, no 3, page 408
The Gramophone décembre 1953, page 223 "[...] Shostakovich's Symphony No. 5, a work that does not wear too well, is conducted energetically by Ernest Borsamsky and the Radio Berlin group. [...]"
Record ratings; the Music Library Association's index of record reviews, 1956, page 246
réédition en France sur Le Chant du monde LDX8002, cette notice de la Bibliothèque Nationale de France
(8) Urania 7-26 (Iberia sous la direction de Johannes SCHÜLER sur l'autre face)
«3e supplément du WERM», page 134
«Myers Index of records review 1954, vol.11, no 3», page 390
«Record ratings; the Music Library Association's index of record reviews, 1956, page 75 »
réédition du même contenu en France sur le «Club mondial du disque No 307»
(9)
Première parution sur le disque Urania URLP 7151 (voir par exemple «High Fidelity, mars 1955», page 77), ainsi que sur le disque Urania Request Series UR-RS 7-28 (voir par exemple «High Fidelity, mars 1954», page 77), avec la «Suite No 2 de Daphnis et Chloë» sur la première face, le «Boléro» et «La Valse» sur l'autre, le «Boléro» étant toutefois joué par le «Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (RSB)» sous la direction d'Artur ROTHER
Le même contenu fut réédité en France sur le disque CMD 381 du «Club Mondial du Disque», qui oublie toutefois d'indiquer que le «Boléro» était dirigé par Artur Rother
«La Valse» fut rééditée sur le 45 tours Urania UREP 58, «Boléro» et «La Valse» sur le disque 10” UR-RS 5-1
(10) Urania 7158, Romeo et Juliette sous la direction de José EIBENSCHÜTZ sur l'autre face, réédité sur UR-RS 7-22 (low-priced Request Series, The Billboard 12 décembre 1953, page 42)
3e supplément du WERM, page 467
Myers Index of records review 1954, vol.11, no 3, page 410
Record ratings; the Music Library Association's index of record reviews, 1956, page 266
D'autres mentions des divers disques peuvent être trouvées sur archive.org en faisant cette recherche, ainsi que sur discogs.
La «Funkhaus» de la Masurenallee à Berlin peu après sa construction, vers 1931une photo publiée entre autres en couverture de la revue «
Le Radio» du 10 février 1931, No 411
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Enregistrements conservés dans les archives de radio
Deutsches Rundfunkarchiv (DRA)
Dans les archives de la DRA sont recensés 21 enregistrements faits sous la direction d'Ernest Borsamsky entre 1947 et le début des années 1950. La liste suivante, établie sur la base des données de la DRA, est particulièrement intéressante, car elle donne en général les date et lieu de l'enregistrement:
BACEWICZ Grazyna Ouverture RSB 29.06.50 FhNB-S1 RDDR
CHERUBINI Luigi Sinfonia RSB 06.05.49 B.
DEBUSSY Claude Danse sacrée et profane RSB 27.03.47 HdRMB-S1
Irmgard HELMIS harpe
DEBUSSY Claude Trois Nocturnes RSO L. 01.02.50 KhZL RDDR
Frauen vom Rundfunkchor L.
DEBUSSY Claude La Mer RSO L. 13.04.49 L. RDDR
RAVEL Maurice Boléro RSO L. 01.02.50 L. RDDR
RAVEL Maurice Daphnis et Chloé Suite Nr 2 RSO L. 18.02.49 FhSL-R5 MDR
RAVEL Maurice La valse RSO L. 31.10.50 KhZL RDDR
RAVEL Maurice Ma Mère l'Oye RSB 01.07.50 HdRMB-S1
RAVEL Maurice Shéhérazade RSO L. 25.10.50 RDDR
Ingeborg EXNER soprano
MUSSORGSKY Modest Tableaux d'une exposition RSO L. 09.03.49 RDDR
Orch. Maurice RAVEL
POOT Marcel Sinfonietta RSO L. 03.02.51 L. RDDR
PROKOFJEW Sergej Symphonie No 5 op 100 RSO L. 01.02.50 KhZL RDDR
enregistrement de concert
RESPIGHI Ottorino Concerto gregoriano RSO L. 13.04.49 L. RDDR
Kurt STIEHLER violon
RIVIER Jean Symphonie No 3 RSO L. 01.11.50 KhZL RDDR
ROUSSEL Albert Symphonie No 3 op 42 RSO L. 23.02.49 FhSL-R5 RDDR
SZALOWSKI Antoni Ouverture RSB 22.11.50 HdRMB-S1
SCHOSTAKOWITSCH Dmitri Symphonie No 5 op 47 RSB 27.06.50 HdRMB-S1 BR
SCHOSTAKOWITSCH Dmitri Symphonie No 7 op 60 RSO L. 02.03.49 L. RDDR
STRAWINSKY Igor Suite Oiseau de Feu 1919 RSO L. 13.04.49 KhZL MDR
TSCHAIKOWSKI Peter Francesca da Rimini op 32 RSO L. 13.04.49 KhZL RDDR
Abréviations:
B. = Berlin; L. = Leipzig
HdRMB-S1 = Haus des Rundfunks, Masurenallee, Berlin, Saal 1
KhZL = Kongresshalle am Zoo, Leipzig
FhNB-S1 = Funkhaus Nalepastraße Berlin, Saal 1
FhSL-R5 = Funkhaus, Springerstrasse, Leipzig, Raum 5
BR = produziert vom Berliner Rundfunk
MDR = produziert vom Mitteldeutscher Rundfunk
RDDR = produziert vom Rundfunk der DDR
Ernest BORSAMSKY
Une photo faite par Hildegard Jäckel, publiée dans l'ouvrage de Karl Laux «Die Dresdner Staatskapelle», Leipzig 1964, en page 115
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J'aimerais pouvoir compléter cette biographie: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!