31.05.1892, Montpellier - 30.09.1976, Paris
Compositeur, violoncelliste, chef d'orchestre et pédagogue
de nationalité française
Louis Fourestier étudie d'abord le violoncelle au Conservatoire de Montpellier, il poursuit ses études à Paris où il est l'élève, au Conservatoire, de Xavier Leroux (harmonie), André Gédalge (contrepoint et fugue), Paul Vidal (solfège, accompagnement et composition), Félix Alexandre Guilmant (orgue), Vincent d'Indy (direction d'orchestre) et Paul Dukas. Il remporte les premiers prix d'harmonie (1911) et de contrepoint (1912). Prix Rossini pour sa cantate Patria en 1924, il obtient en 1925 le Premier Prix de Rome pour La Mort d'Adonis et deux ans plus tard, le prix Heugel pour son poème symphonique Polynice.
Après avoir été engagé comme violoncelliste à l'Opéra-Comique de Paris, Louis Fourestier y est nommé chef d'orchestre (1927 - 1932). En 1928 il participe avec Ernest Ansermet et Alfred Cortot à la fondation de l'Orchestre symphonique de Paris. Pendant quelques années, il assure les saisons musicales à Angers, Vichy et Cannes.
En 1938 Louis Fourestier revient à Paris: à l'Opéra il succède à Philippe Gaubert. Après la guerre, il est nommé professeur de direction d'orchestre au Conservatoire de Paris (1945 - 1962). En 1946 et 1947, il dirige également au Metropolitan Opera de New York. Il donne aussi de nombreux concerts à travers l'Europe, notamment en Espagne, Allemagne, Italie et Suisse.
Alain Pâris sur Louis Fourestier: "[...] Son activité de pédagogue, qui se prolongera après sa retraite à l'Académie internationale d'été de Nice, est déterminante: il modifie radicalement les conditions d'enseignement de la direction d'orchestre et forme plusieurs générations de chefs français et étrangers. Parmi eux Eliahu Inbal, Dimitri Chorafas, Louis Frémaux, Louis de Froment, Paul Capolongo, Daniel Chabrun, Alain Pâris, Patrick Fourmilier. Il a beaucoup oeuvré pour défendre la musique française de son temps et a créé notamment des oeuvres de Georges Auric (Phèdre, 1950), Henry Barraud (Numance, 1955), Jacques Ibert (Le Chevalier errant, 1950), André Jolivet (Guignol et Pandore, 1944), Henri Sauguet (Les Mirages, ballet, 1947) [...]"