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page de couverture du livre 'Josef Krips - Pas de musique sans amour, Souvenirs', publiés par Harrietta Krips, trad. Georges Athanasiadès, 584 p. avec près de 200 photographies et illustrations, Éditions Saint-Augustin à Saint-Maurice - Suisse, (2e édition), 2004
Josef KRIPS lors d'un entretien avec Seymour S. Craven, le Manager de l'Orchestre Symphonique de Chicago, février 1963, cliquer pour une vue agrandie et quelques informations
Josef KRIPS en 1973
Josef KRIPS, un portrait fait par Anthony ALTHAFFER et publié entre autres en page 13 de la revue L'Illustré du 26 août 1965, No 35 - cet instantané très expressif illustrait un interview de Manuel Roth sur son Festival de Montreux intitulé «Au doigt et à l'oeil»..., cliquer pour une vue agrandie et quelques informations

Courte biographie
8 avril 1902, Vienne - 13 octobre 1974, Genève
Chef d'orchestre de nationalité autrichienne

Josef KRIPS en 1951, un portrait fait par Derek Allen

Josef Krips étudie auprès de Eusebius Mandyczevski et de Felix Weingartner. En 1921, il devient l'assistant de Felix Weingartner et répétiteur au «Wiener Volksoper», puis dirige ensuite différents orchestres. En 1926 il est nommé «Hofkapellmeister» auprès de la «Badische Hofkapelle Karlsruhe», et peu après «Generalmusikdirektor».

Richard STRAUSS et Josef KRIPS en 1932 à Karlsruhe, Photo de Rudolf Lan, Karlsruhe, publiée dans le livre «Josef Krips - Pas de musique sans amour, Souvenirs», ill. 13, entre les pages 56 et 57

En 1933, à la montée du pouvoir nazi, il retourne à Vienne, il est engagé comme premier chef au Staatsoper, il dirige également au Volksoper, ainsi qu'au Festival de Salzburg; en 1935 il est nommé professeur à la «Wiener Akademie». En 1938 - lors de l'annexion de l'Autriche par le pouvoir nazi, il est contraint de quitter l'Autriche (son père étant d'origine juive). Il se réfugie à Belgrade où il travaille, pour une saison, à l'opéra et avec divers orchestres symphoniques. Il est ensuite obligé d'interrompre sa carrière, la Yougoslavie étant entrée en guerre.

C'est seulement après la fin de la guerre, en 1945, qu'il peut poursuivre sa carrière, qui va être triomphale! Comme il n'a aucuns problèmes de dénazification - bien au contraire - il est très actif, il joue un rôle essentiel dans la reconstruction de la vie musicale à Vienne. Avec Hans Swarowsky il fait revivre l'Orchestre Symphonique de Vienne, il est le premier chef à pouvoir diriger les «Wiener Philarmoniker», en 1946 et 1947 il dirige les traditionnels Concerts du Nouvel An de cet orchestre, entre autres nombreuses activités.


Quelques étappes de sa carrière:

* tournée en Union soviétique en 1947
* 1947 début au Covent Garden
* 1950 à 1954 Chef titulaire du «London Symphony Orchestra»

Josef KRIPS lors d'un concert avec la «Hofmusikkapelle» et les «Sängerknaben» de Vienne donné à Genève, Victoria-Hall, le jeudi 11 février 1954 - une photo de Elfriede Hanak, Vienne, publiée dans le livre «Pas de musique sans amour» de Harrietta Krips, illustration No 55.

* 1954 à 1963 Chef titulaire du «Buffalo Philharmonic Orchestra», New York
* 1957 à 1973 Staatsoper Vienne
* 1961 Bayreuth, Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg.
* dès 1963 Covent Garden Opera
* 1963 à 1970 Chef titulaire du «San Francisco Symphony», pendant cette période il fut nommé citoyen d'honneur de cette ville.

Josef KRIPS lors d'un entretien avec Seymour S. Craven,
le Manager de l'Orchestre Symphonique de Chicago, février 1963

Josef KRIPS dirigeant Mozart, sourire aux lèvres, avec l'Orchestre Symphonique de
Chicago le 2 février 1963 (photo extraite du film de la télévision WGN de Chicago).

* 1966 début au Metropolitan Opera New York
* 1970 Deutsche Oper Berlin
* 1970 à 1963 chef principal des «Wiener Symphoniker»
* 1974 Opéra de Paris.

Pour plus de détails voir par exemple les pages en françaisen allemand et en anglais de Wikipedia, et le splendide livre «JOSEF KRIPS - Pas de musique sans amour - Souvenirs», publiés et documentés par Harrietta Krips, traduits par Georges Athanasiadès, Éditions Saint-Augustin, 2004, Deuxième édition revue et mise à jour, ISBN 2-88011-352-0.


Josef KRIPS, photo de la collection de Gil FROSSARD, tout droits réservés. À noter qu'à la main gauche, Josef Krips porte l'Anneau d'honneur de la Ville de Vienne, reçu en 1962. Photo prise le 20.05.1971 (Musikverein Wien), signature du 25.06.1972



Josef KRIPS, un portrait fait par Anthony ALTHAFFER et publié entre autres en page 13 de la revue L'Illustré du 26 août 1965, No 35 - cet instantané très expressif illustrait un interview de Manuel Roth sur son Festival de Montreux intitulé «Au doigt et à l'oeil»...