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Courte biographie
17.09.1880, Paris - 14.02.1965, Paris
Chef d’orchestre et compositeur de nationalité française

Désiré-Émile Inghelbrecht étudie au Conservatoire de Paris, entre autres auprès d'Antoine Taudou. Il est ensuite musicien d'orchestre et, assez rapidement, s'oriente vers la direction d'orchestre, en autodidacte. En 1908 Jacques Rouché - qui venait de prendre la direction du Théâtre des Arts (l'actuel théâtre Hébertot) - l’engage comme chef d’orchestre.
Peu après, en 1912, Désiré-Émile Inghelbrecht fonde l’Association chorale de Paris. La même année, il est nommé directeur de la musique au  Théâtre des Champs-Élysées - une salle qui va être inaugurée peu après, le 2 avril 1913. Il conduit ainsi les grandes soirées de la saison inaugurale, par exemple Benvenuto Cellini, Boris Godounov, La Péri.

Après la guerre, Désiré-Émile Inghelbrecht fonde les Concerts Ignace Pleyel (1919) en réunissant de jeunes instrumentistes pour faire connaître les musiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Les principales étappes de sa carrière:

- 1920 - 1923, en tournée à travers Europe avec les Ballets suédois de Rolf de Maré (un industriel passionné de danse)
- 1924 - 1925, directeur de la musique à l'Opéra-Comique 
- 1928 - 1932, second chef aux Concerts Pasdeloup 
- 1929 - 1930, directeur de l’Opéra d’Alger
- 1932 - 1933, à nouveau directeur musical à l’Opéra-Comique
- 1934, fondation de l’Orchestre National de la radio française dont il va être le directeur jusqu’à la Libération, et qu'il va ensuite diriger régulièrement jusqu’à la fin de sa vie
- 1945 - 1950, chef d’orchestre à l’Opéra de Paris

Désiré-Émile Inghelbrecht s'était fait une spécialité de la musique de Debussy, dont il avait fait la connaissance lors de la création de Pelléas et Mélisande en 1902: son enregistrement intégral de l’oeuvre de Debussy est le témoignage d’une certaine tradition, qu’il avait soigneusement entretenue, ayant donné les premières auditions de la Marche écossaise (1913) et La Boite à joujoux (1919), entre autres.

Parmi les nombreuses premières auditions qu'il a dirigé, on peut mentionner Les Mariés de la tour Eiffel (oeuvre du Groupe des Six, 1921), des pages de Darius Milhaud (L'Homme et son désir, 1921), Florent Schmitt (Danses d’Ahisag, 1925), Alexandre Tansman (Le Cercle éternel, ballet, 1929).

Pour un aperçu de ses compositions, voir par exemple cette page de Wikipedia. Ces oeuvres se ressentent bien entendu de l’influence debussyste, surtout au début de sa carrière: les charmantes Nurseries (1905-1932), pièces pour piano orchestrées par la suite, le Requiem (1941), le poème symphonique Pour le jour de la première neige au vieux Japon (1908) ou le ballet El Greco (1920).

Parmi ses écrits, Alain Pâris mentionne: Comment on ne doit pas interpréter Carmen, Faust et Pelléas (1933); Diabolus in musica (1933); Mouvement contraire (1947); Le Chef d'orchestre et son équipe (1949); Claude Debussy (1953); Le Chef d'orchestre parle au public (1957).

Principale source:  Alain Pâris, Dictionnaire des interprètes, 1995

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