Wolfgang Amadeus MOZART
Concerto pour flûte et orchestre No 2 en ré majeur, KV 314 (285d)
Jean-Pierre RAMPAL
Orchestre de la Suisse Romande
Hans SWAROWSKY
19 octobre 1962, Victoria-Hall, Genève
De l’automne 1777 au début 1778, Wolfgang Amadeus Mozart parcourait l’Allemagne à la recherche de commandes et de concerts, espérant même une nomination dans l’une des cours princières. C'est ainsi qu'il séjourna à Mannheim, et se lia d'amitié avec Johann Baptist Wendling - le flûtiste de l'orchestre de cette ville - qui lui procura une commande de Willem van Britten de Jong (aussi connu sous le nom de Ferdinand De Jean), un riche commerçant et amateur de flûte néerlandais. De Jean lui commanda ainsi deux concertos pour flûtes qui devaient faire partie de «trois petits concertos courts et faciles ainsi que deux quatuors avec flûte». Le concerto pour flûte et orchestre en ré majeur, KV 314, est le deuxième de cette commande.
"[...] Dans les deux concertos – ni courts, et encore moins faciles – le compositeur dresse un véritable catalogue de la technique de l’instrument et de ses possibilités expressives. [...] Mozart fut pressé d’achever le Concerto en ré majeur afin d’être payé un an plus tôt par Dejean. Il reprit ainsi le Concerto pour hautbois en ut majeur K.314/271k, dont il fit quelques arrangements dont la transposition un ton plus haut. Mozart n’aurait pas dû commettre une telle indélicatesse! Ce fut le sentiment qu’éprouva Dejean qui, hélas, entendit les deux oeuvres… Furieux, il ne paya que 96 florins à Mozart sur les 200 escomptés. Cet «auto plagiat» du musicien a pourtant séduit depuis bien des flûtistes et tout autant le public. [...]"
Le concerto pour hautbois et celui pour flûte portent les mêmes désignations dans le catalogue Koechel. La version pour flûte diffère toutefois nettement de l'original pour hautbois, ou plus exactement de ce que l'on suppose être, la partition manuscripte pour hautbois n'existant plus.
" [...] La partition s’ouvre par un Allegro dansant, jouant à la fois d’une marche dynamique et, pour le second thème, d’une idée pastorale. Elle culminera dans la belle cadence finale.
Après cette page d’une belle virtuosité, l’Andante ma non troppo paraît davantage inspiré par l’esprit de l’aria. Comment ne pas imaginer le chant d’une soprano colorature? L’orchestre fait davantage que de mettre en valeur le soliste: il lui assure un dialogue des plus raffinés.
Le finale, Rondo allegro est à la fois élégant et guilleret. C’est l’un des thèmes mozartiens si difficile à oublier, même longtemps après l’avoir entendu en concert! Mozart s’amuse ici à jouer avec le souffle du soliste qui doit tenir des phrases d’une longueur inhabituelle. [...]" cité d'un texte de Stéphane Friédérich publié dans ce programme d'un concert mentionné sur le site www.onpl.fr.
Le 19 octobre 1962 Hans SWAROWSKY donnait un concert avec l'Orchestre de la Suisse Romande et Jean-Pierre RAMPAL en soliste. Au programme de ce concert organisé par la Ville de Genève et la Radio Suisse Romande:
● Ludwig van Beethoven, Ouverture de «Léonore» No 3
● Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour flûte et orchestre No 2
● André Jolivet, concerto pour flûte et cordes
● Zoltan Kodaly, Danses de Galanta
● Richard Strauss, Till Eulenspiegel
Voici donc...
Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour flûte et orchestre No 2 en ré majeur, KV 314 (285d), Jean-Pierre Rampal, Orchestre de la Suisse Romande, Hans Swarowsky, 19 octobre 1962, Victoria-Hall, Genève
1. Allegro aperto 07:28 (-> 07:28)
2. Andante ma non troppo 07:41 (-> 15:09)
3. Allegro 05:16 (-> 20:25)
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